Il va y avoir du sport

Depuis 2004, notre association propose des ateliers d’écriture 
et des lectures à haute voix dans diverses structures avec le collectif Les Liseuses (5 lectrices actuellement), à l’occasion d’événements comme des colloques, journées de la femme, thématiques des projets de ville, etc.

Lecture et performance gymnique
Inspirées par la thématique culturelle départementale du Tarn « Quand sport et culture font équipe », Les Liseuses proposent dès avril 2024 des lectures à haute voix autour du sport, en particulier du corps des sportifs.
> Lecture dynamique d’extraits issus de la littérature et de témoignages, avec des passages en polyphonie.
> Lecture tissée/accompagnée par la performance d’un gymnaste, intervenant physiquement entre chaque extrait : il proposera crescendo une illustration de la préparation physique d’un gymnaste, de l’échauffement à la réalisation d’une ligne acrobatique épurée, en passant par le travail de plusieurs éléments de cette ligne, dans la sueur, l’effort et la répétition.

Les Liseuses : Anne Pan, Albane Guillaume-Fréal, Suzanne Midroit, Joana Jaureguiberry (et Frédérique Garlaschi)

Les Liseuses
Des mots, elles aiment la force, les cris, les éclats, les beautés.
Elles se sont rencontrées lors d’un stage avec Yves de Williencourt/ Compagnie La Haute Voix en 2007, puis ont complété leur formation avec Les Semeurs de Voix, qui ont mis en scène plusieurs de leurs lectures.Depuis, au gré des projets et de leurs enthousiasmes, elles ont célébré notamment par leurs lectures :
– Les femmes et les aléas de leur condition
– Les ouvrier.e.s mégissier.e.s de Graulhet
– Le(s) Printemps des poètes
– La lutte contre le racisme et les discriminations
– Jean Jaurès
– Le cœur glacé, d’Almudena Grandès
– Les rencontres du Livre et du Vin
– Les jardins
– La mine et ses ouvriers

Le Gymnaste
Dimitri Mazelier est gymnaste depuis l’âge de 7 ans.
Il a défendu les couleurs de l’Avant-Garde Graulhétoise de 2009 à 2015 en championnat de France Nationale B, a été diplômé Animateur Fédéral AGA (Activités Gymniques Acrobatiques) en 2017, et a concouru avec l’équipe des Coquelicots de Toulouse en Championnat de France de Tumbling  en 2019 (lignes acrobatiques).
Actuellement musicien professionnel avec les groupes toulousains Houriaa, Rémus et Ouahide, musicien de studio avec Northern Whispers Studio, il continue à s’entraîner en gymnastique, à la course de fond et au triathlon.

Fresque de la Mare

Photo NathalieThibaudeau

Dans l’école d’En Gach à Graulhet, les enfants peignent à tour de rôle une fresque imaginée et coordonnée par l’artiste Nathalie Thibaudeau (laquelle a par ailleurs réalisé avec les habitants les passereaux sur les murs du quartier en été 2022).

La Mare, c’est un projet de l’école qui se concrétise, c’est un travail de sensibilisation à l’environnement et une touche de verte nature dans la cour de l’école. Enfin, c’est le plaisir de faire pour tous les enfants et de contribuer à une œuvre totalement collective.

Elle devrait être achevée avant les vacances de Printemps et saluera l’arrivée de ce dernier !

Un aperçu (photo NT)

CréaLab 3.0

CréaLab 3.0 : deux artistes en résidence au FabLab'

Pour la 3e année consécutive, le FabLab de Graulhet (installé à la MJC) accueille 2 artistes en résidence de recherche, sélectionnées par un comité d’experts à partir d’un appel à projet.

Cécile Pitois et Romain Bobichon, tous deux tarnais, ont été sélectionnés pour le rapport qu’ils souhaitent développer avec les machines et le public du FabLab.

Cécile Pitois

Romain Bobichon

Etude- Cécile Pitois
Folios sur folios, 2021 Huile sur toile 195x130cm

Née en 1968, titulaire du diplôme national supérieur d’Expression Plastique (D.N.S.E.P, École Supérieure Beaux-Arts du Mans, 1992), Cécile Pitois est sculptrice.
Depuis une vingtaine d’année, elle est engagée dans un travail sur la question de l’art dans l’espace public. Elle aspire actuellement à reprendre ses recherches en sculpture sur l’impermanence et la présence de la lumière, le temps et l’espace.

Il lui tient à cœur de développer et finaliser son projet initié en 2019, Where is the North Pole Gone ?, est un projet de recherche autour de la pensée de Krishnamurti, philosophe d’origine indienne. Krishnamurti a développé une thèse reposant principalement sur l’idée qu’une transformation de l’humain ne peut se faire qu’en se libérant de toute autorité.

« Je suis un iceberg qui flotte sur l’océan de la vie. J’ai une partie émergée et une autre immergée. Plus ma partie immergée est importante, plus ma facilité à me déplacer sur l’océan est lourde, difficile, longue, voyez vous l’image ? Les conflits remplissent cette partie “sous l’eau”, celle qui pèse, qui nous empêche d’être libre de mouvement pour aller flotter à droite ou à gauche au gré des courants sur l’océan qu’est la vie. Imaginez cet iceberg avec une partie sous l’eau beaucoup moins volumineuse, ne voyez vous pas comme il lui est alors plus facile de naviguer ? Le conflit peut être interprété comme l’interaction entre deux pôles opposés créant une force produisant un effet éventuellement visuel ou du moins qui peut être détecté par nos sens… ». Krishnamurti, Se libérer du connu.

Cette métaphore de l’iceberg inspire la recherche de Cécile Pitois avec une série de sculptures et une série de collages et de sérigraphies, autour des formes infinies des icebergs et de la nature. Elle a la possibilité de collaborer avec Ian Willis, chercheur au Scoot Polar Institute à Cambridge, où une équipe travaille sur la modélisation en 3D des icebergs.

A partir de formes existantes réalisées en dessin, en collage et en sérigraphie, elle étudiera en résidence :
– la possibilité de transposer ces formes en utilisant la fraiseuse numérique, la découpe laser et la brodeuse numérique pour des expérimentations sur d’autres supports possibles.
– la réalisation tout à la fois des essais de petites tailles mais aussi en grand format.
– L’utilisation du scanner 3D et de l’imprimante 3D pour les expérimenter tout au long de l’année.

Formé à l’Université du Québec à Montréal, puis à l’Universitad de Arta si Design (atelier de peinture) de Cluj (Roumanie), Romain Bobichon vient en France en 2013 et enchaîne exposions collectives et individuelles de peinture.

Il souhaite examiner sa pratique de la peinture transposée dans le Fablab, sous deux formes :
– Quelle est la place de la trace en peinture ?
– Comment créer un espace pictural en 3D ?

Le contexte de la résidence lui permettra de tester des nouvelles manières de travailler et de questionner sa pratique à travers la relation de la peinture et du numérique. En tant que peintre, comment travailler dans un Fablab ?

La place du geste est centrale dans son travail : l’application des couleurs, la fabrication de supports, la construction d’un espace. Il travaillera plus précisément à partir de plusieurs gestes qui circuleront d’un support à un autre.

Il créera un ensemble de nouveaux dessins et de textes pour les imprimer sous plusieurs formes (stickers, vêtements, objets du quotidien, découpes laser).

Comment les gestes de peinture se transforment dans un Fablab ? Le passage de la peinture d’atelier au numérique l’intéresse particulièrement dans un rapport ludique lié aux processus de fabrication. Les ressources fournies par les machines impliquent la notion d’erreur, nécessaire à toute création artistique.

Une partie de son travail consiste à faire des installations de peinture que l’on peut traverser, vivre, toucher. La sensorialité et la perception sont deux approches intrinsèques à sa pratique de la peinture. Quelle place pour l’imaginaire ? Et quelles différences entre un espace réel et un espace inventé ?

Grâce aux possibilités qu’apportent la réalité virtuelle, il travaillera sur un espace imaginaire qui se déroulera à l’intérieur d’une peinture.

MEDIATION

les vendredis 1er et 8 juillet 2022
Si vous êtes intéressé.e.s pour venir individuellement ou en groupe, contactez Volubilo

Cécile Pitois aime partager ses recherches et ce projet en cours, ce qui lui permettra de présenter des œuvres déjà réalisées, ses projets et ses questionnements sur des suites possibles.

Elle proposera des lectures de textes de Krishnamurti qui questionne la notion de liberté en nous, chère à tous en cette période de transition post-pandémie.

les vendredis 1er et 8 juillet 2022
Si vous êtes intéressé.e.s pour venir individuellement ou en groupe, contactez Volubilo

Romain Bobichon proposera des ateliers d’écritures et de collages autour de la question «Quelle langue parle t-on à Graulhet ?» dans le but d’éditer des t-shirts.

Comment on parle à partir de ses origines, de son accent, des expressions que l’on utilise ? Est-ce qu’il y a des spécificités propres aux Graulhetois•es ? Est-ce qu’il y a des transmissions entre les générations ?
Il s’agira de penser l’origine et la construction des expressions utilisées, de réfléchir à la place de la parole et des signes écrits (publicités, enseignes) dans l’espace public. Qui prend la parole ? Qui diffuse des messages ?
De se concentrer sur notre rapports à l’intimité (vêtement) et sur les choix formels (couleur, police d’écriture), à partir des champs de références personnelles des participant•es.

Les ateliers se feront en trois temps :
– Présentation de sa recherche en cours.
– Recherche collective et individuelle sur des expressions puis choix d’une forme sur laquelle décliner le résultat de la recherche.
– Fabrication des œuvres (que les participant•es  pourront emporter).

Restitution / Exposition

La Fresque de la Place

Projet
Au départ, il y a l’écoute de paroles des habitants : « les murs sont laids », « les murs sont tristes », « on a besoin de beauté ». Puis il y a l’idée d’un projet pour participer à l’amélioration du cadre de vie, en réalisant une œuvre participative dans l’espace public et des demandes d’aides pour le réaliser. Ensuite, le partenariat avec le GPDAC de l’Université Champollion d’Albi pour qu’une étudiante suive ce projet en continu dans le cadre de sa formation.
Enquête auprès des habitants pour connaître le type d’œuvre qui satisferait leur demande et le lieu propice dans le centre ville. Dépouillement de l’enquête. Recherche de l’artiste à même de proposer une œuvre en faisant participer habitants et passants. Autorisations du propriétaire du mur et de la Ville de Graulhet. Mise en œuvre fin août 2021.
La coordination artistique est assurée par Mika Lopez, avec le suivi de Mathilde Jaque (stagiaire GPSAC). Fréda Garlaschi pour l’administration et la communication.

L’œuvre est confiée à Celhub, artiste de Saint-Sulpice-La-Pointe (81).

Réalisation
Du vendredi 27 août au mercredi 1er septembre 2021, Celhub a accueilli habitants et passants dans son univers coloré, fait de formes rondes, de détails fleuris et de personnages rêveurs. 
Une quarantaine de participants âgés entre 4 et 75 ans s’est prêtée au jeu avec beaucoup d’enthousiasme, couvrant le mur de fleurs et feuilles colorées, de personnages étranges et de jolis mots. 
Nous avons eu plaisir à assister les habitants dans leur création, à écouter les exclamations admiratives des passants et à voir les sourires satisfaits sur le visage des artistes en herbe. 
En cette fin d’été, il semble que cette création soit tombée à point nommé pour faire oublier le retour imminent à l’école et profiter jusqu’au bout des vacances !

Contributions
Nous tenons à remercier chaleureusement Céline Hubert alias Celhub qui a accompagné avec pédagogie, gentillesse et disponibilité les gestes des participants. Son investissement pour cette réalisation a permis de faire vivre une expérience inédite aux personnes présentes.
Un grand merci également aux habitants venus prêter main-forte : leur bonne humeur et leur créativité ont rythmé ce moment de partage extraordinaire.
Gaelle, Nélia, Mélouane et leur maman, Alice, Laïna, Dodo, Farid, Marianne, Patricia, Stéphanie, Daisy, Maëlys, Noé, Kaïna, Kélia, Lorenzo, Dams, Cerise, Athéna, Thiphaine, Mathis, Selevan, Freda, Lucie et Mika, et tous ceux et celles dont nous ne connaissons pas le prénom, votre passage est désormais inscrit pour longtemps sur ce mur !
Merci à Johnny, propriétaire du magasin Fleur d’Oranger, pour la mise à disposition de son mur et sa confiance. Johnny, Coralie, Anne-Marie et Amado nous ont offert des conditions de travail idéales !

Nous remercions la Ville de Graulhet d’avoir facilité les démarches préparatoires à ce projet, et tous nos partenaires financiers : DRAC et Région Occitanie, FDVA, CGET SAIF, Département du Tarn sans lesquels ce projet n’aurait pas vu le jour.
Une réalisation qui restera le témoin de 6 jours de créativité et de partage.

 

Photos : FG, MathildeJaque, MikaLopez, Celhub, RodrigueVrielynck

Débal’Art

Le Débal’art vient clôturer le Salon annuel Art Graulhet.
Fruit d’un partenariat entre les associations L’éveil artistique et Volubilo, c’est un petit marché de l’Art visuel (peinture, sculpture, etampes, collages…) à des prix abordables, pour qu’on réalise que l’Art peut appartenir à tout le monde. A cette occasion, les rues du centre-ville deviennent piétonnes pour accueillir une soixantaine d’artistes professionnel.le.s ou non.  Selon les années, coin-lecture avec la Médiathèque, bar mobile, produits locaux, musique, ateliers créatifs tout public… font de cette journée une découverte de l’art vivant dans le Tarn.

Une manifestation soutenue par la Ville de Graulhet, le Département du Tarn, la SAIF

Débal'art 2021

La manifestation Art Graulhet a pris naissance en 2017. A l’origine, il y a une ville, des artistes et une association artistique locale prête à s’investir bénévolement. Chaque année, une centaine d’artistes plasticiens exposent leurs œuvres et ont pu rencontrer plusieurs milliers de visiteurs. 

Site Art Graulhet


Samedi 17 juillet 2021
de 16h à 22h
Dans les rues du centre ville
clôture du Salon Art Graulhet

Cette année, la rue Jean-Jaurès, la place Jean-Moulin et une partie de la rue Verdaussou deviennent piétonnes pour accueillir une soixantaine d’artistes. 
Bar sur place, produits locaux, musique avec le groupe Sous les Nuages à 20h place Jean-Moulin.
Merci de respecter les règles sanitaires en vigueur.

En partenariat avec L’Eveil Artistique, avec la complicité de l’ArtOnef et la Ma’Fado.

Inscription pour les artistes jusqu’au 30 juin 2021 minuit.
Téléchargez : Inscription DebalArt2021

Un duo acoustique albigeois, pour des compos originales chanson française / folk / rock. Julien, chanteur-guitariste-auteur-compositeur, et Fred, bassiste. 

Retrouvez-les  au Débal’Art, samedi 17 juillet à 20h place Jean-Moulin  pour un concert chaudement musical !

Sous Les Nuages | Facebook

CréaLab 2.0

CréaLab 2.0 : deux artistes en résidence au FabLab'

Pour la 2e année consécutive, le FabLab de Graulhet (installé à la MJC) accueille 2 artistes en résidence de recherche, sélectionnées par un comité d’experts à partir d’un appel à projet.

Lise Bardou et DDigt, tous deux tarnais, ont été sélectionnés pour leur adéquation avec le territoire et le rapport qu’ils souhaitent développer avec les machines et le public du FabLab.

Lise Bardou

DDigt

Photo LiseBardou-« Não sou nenhum espião » « Je ne suis pas un espion », Lisbonne 2018
Photo DDigt-Responsabilité Limitée, Maison Salvan 2018

Lise Bardou est née en 1992 dans le Tarn en France.

Elle est diplômée du DNSEP à l’EBABX (École d‘enseignement supérieure d’art de Bordeaux) en 2016 et vit et travaille aujourd’hui entre Viterbe (Tarn) et Lisbonne.
En parallèle à sa pratique artistique, elle a organisé à deux reprises le cycle d’installations multimédia Ecos à Zaratan Arte-Contemporanêa et elle est à l’initiative du projet Hors-lits Lisboa, actes artistiques en appartements qui a lieu deux fois par an à Lisbonne.
Son œuvre Triângulo Vermelho a été présentée dans le cadre du festival Rencontre Traverse Vidéoancien réservoir de Guilheméry, Toulouse, mars 2020 –, ainsi qu’à l’exposition Frontière(s)Maison des Métiers du Cuir, Graulhet, octobre 2020.
Elle travaille actuellement en collaboration avec la compagnie Tras, invitée à réaliser la scénographie de la pièce Fondre de Guillaume Poix, mise en scène par Mathilde Bardou, et sur le projet Balise mêlant théâtre et art contemporain.

2 projets sont proposés, 1 sera privilégié.

BALISES

Le projet Balises pose un regard sur le paysage des berges transformé de manière cyclique par les crues et sécheresses annuelles.
Je m’intéresse à la manière dont l’eau des rivières parfois trouble, parfois claire, verte, grise, bleue, marron ou rouge orangée reçoit la lumière et crée ainsi des nouvelles formes à partir d’éléments qu’elle emporte avec elle et dépose des kilomètres plus loin sur ses berges ou dans son fond. Des formes dessinées par des troncs flottants, branches suspendues, arbres penchés ou rochers polis modifiant continuellement le paysage en y créant de nouveaux signes, de nouvelles formes et laissant place à un imaginaire de lignes : créatures, squelettes abstraits qui peupleraient le fond de nos rivières.

Ce projet a été initié lors d’un séjour d’une semaine à la résidence Antonin-Artaud (Gaillac, février 2021), en collaboration avec la compagnie Tras, au cours de laquelle nous avons décidé de travailler sur les chemins qui longent les berges et d’en baliser la ligne d’étapes et de motifs aussi bien sous forme de récits que d’installations artistiques.

La résidence CreaLab 2.0 s’inscrit donc dans une continuité : j’aimerais compléter cette collection de signes, de formes, de lignes, de motifs le long des berges du Dadou afin d’en créer un assemblage qui pourrait par la suite composer ce nouveau paysage /v cartographie / squelette / créature, sous forme d’un ou de plusieurs pochoir(s) et dans le but de créer une projection de lumière à grande échelle.

 

ALTA

Alta est un projet en cours de création à la résidence RIGA à Saint-Pierre-de-Trivisy dans le Tarn. J’y explore la carte des vents, plus précisément la provenance du vent d’Autan, sa place dans le récit populaire occitan et son influence sur l’agriculture et l’élevage de bêtes.
Les images qui surgissent de ces recherches évoquent l’estampe japonaise.
J’envisage donc de réaliser des gravures sur bois, manuelles dans un premier temps qui, dès que l’occasion se présentera, pourrait utiliser la gravure laser.

La résidence au FabLab me permettra de poursuivre ma recherche et d’essayer différent(e)s techniques et supports allant de la gravure laser sur bois ou plexiglass à la brodeuse numérique.

Ingénieur de formation, DDigt s’est d’abord tourné vers la musique avant d’exposer ses premières peintures en 1994.

Explorateur sonore, scénographe et formateur, sa dernière exposition, Responsabilité Limitée, est une entreprise d’exposition de peinture qui envisage le lieu où elle intervient comme un médium à part entière. Ainsi, à la Maison Salvan (Labège, 2018), un système offrait des combinaisons distinctes dans les cinq salles : il comprenait une couleur précise, des choix de blancs mats et brillants, un lettrage, un récit très assuré qui resituait la Maison Salvan comme une ferme devenue le réceptacle de l’Histoire du territoire.
Ce système d’ambiguïtés, c’était par exemple cette couleur, peinte, qui renvoyait à la question du ready-made dans l’art mais aussi à « l’endroit » le plus éphémère, jetable et trivial du quotidien en raison de sa couleur jaune « Post-it ».
La proposition de l’artiste consistait à pousser le lieu d’art dans ses retranchements, à la limite de ce qui serait ou ne serait pas.

 

Le concept d’expérimentation touche au cœur des questions fondamentales de l’artiste.
En effet, si anthropologiquement l’expérimentation répond à la possibilité d’apprendre par la découverte – pensons par exemple à la célébrissime séquence d’ouverture de 2001 l’Odyssée de l’Espace où le singe découvre par le plus grand des hasards l’efficacité de l’os comme arme/massue –, il reste néanmoins la question du but : apprendre en découvrant, certes, mais parce que l’on cherche à remplir une fonction, technique le plus souvent.

Or, quelle fonction l’artiste cherche-t-il à remplir ? Voilà la question de base renvoyée par le concept.

Dans la pratique, cette triangulation entre l’expérimentation, l’apprentissage et le but se construit pour l’artiste, elle-même empiriquement, avec des avancées et des reculs, des intuitions et des connaissances, de la curiosité et du ressassement.

Pour ma part, elle se joue principalement à quatre niveaux :

  • sur ma formation d’ingénieur qui privilégie le concept de “modèle” – qui passe d’abord par une mentalisation du réel qui la plupart du temps éloigne de la représentation au profit d’une symbolisation (schéma, équations, courbes etc.);
  • sur ma fréquentation de l’histoire de l’art qui m’apporte le cadre privilégié de références dans lequel faire évoluer mes recherches;
  • ensuite sur la pratique d’un art sériel qui déroule des travaux sur de très longues périodes (pouvant aller jusqu’à plusieurs décennies) et me permet une flexibilité entre les approches;
  • enfin sur le fil qui relie art et ontologie, et m’amène essentiellement à mettre en scène ma propre compréhension du monde qui m’entoure et son histoire.

Dans mes recherches artistiques, l’expérimentation s’effectue  à trois niveaux récurrents, outre quelques autres plus ponctuels :
– la peinture
– les machines
– les centres d’art sur lesquels je mène un travail d’enquêtes plastiques.

RECHERCHE SUR LES MACHINES

Lors d’une première phase (de 1995 à 2005), j’ai développé un ensemble de machines visuelles dont le principe fut d’abord d’offrir une réalité différente suivant le point de vue du spectateur, puis suivant des phénomènes physiques auto-évolutifs dans le temps.

Ensuite sont apparues les machines sonores sur lesquelles je travaille encore aujourd’hui et destinées à produire une musique qui se déploierait d’elle-même indéfiniment. C’est dans ce corpus d’œuvres que je puiserai celle que je partagerai avec le public, dans une présentation qui alliera une version nécessairement nouvelle (car ces machines ne sont pas reproductibles) et un historique de ce travail sur 20 ans (avec quelques-unes de ses activations – au Frigo, Albi, 2015, au Lieu-Commun, Toulouse, 2018, au GMEA, Albi, 2018, dans mon atelier en 2019).

 

Lors de cette résidence, l’objectif est de faire participer le public à un détournement des machines :
– soit de leur fonctionnement, avec des machines qui s’étouffent, s’enrayent, tombent en panne (tout cela sous le contrôle de l’ingénieur que je suis !),
– soit de leur production, avec une fabrication de « chutes », objets ratés, obsolètes en série.

Le tout à travers des protocoles de production conçus par nous-mêmes et menant à des erreurs, ou à travers un détournement de protocoles existants.

 

Je consacrerai un premier temps de ma résidence à étudier le fonctionnement mécanique et numérique des machines disponibles (imprimante 3D, fraiseuse, brodeuse, découpe laser) en mobilisant tous les outils théoriques dont je dispose en tant qu’ingénieur.
Grâce à cette étude, je serai alors en mesure dans un second temps de concevoir en toute sécurité des protocoles de détournement des machines.

MEDIATION

(au cours des 15 jours de résidence, date à préciser)

La journée sera organisée autour des notions de paysage et de cartographie, et nous aborderons les questions suivantes :

Comment nous approprions-nous le paysage ? 
Comment entretenir/retrouver un rapport plus intime avec le paysage ?

Matinée : création d’une carte verbale, mentale et sensible autour du lac de Nabeillou : 
– récolter des signes, inventer des noms et des repères, des lieux de rendez-vous secret par exemple, dessiner sa propre carte à la main, exploration de l’esquisse et du croquis.
– mise en commun, création d’une carte commune.

Après-midi : réalisation de cette même carte (esquisse) en gravure, broderie ou autre médium mis à disposition par le FabLab.

(au cours des 15 jours de résidence, date à préciser)

Elle prendra la forme d’un workshop puisque c’est avec le public de Fabmakers que je compte choisir vers quels types de détournement nous orienterons le travail de production des machines.
Par exemple : lancer une recherche collective de protocoles standards existant dans l’emploi de chacune de ces machines. Je sélectionnerai les plus pertinentes et les plus accessibles pour esquisser les protocoles correspondants à renforcer avec les participants.

La restitution consistera alors tout naturellement à activer en direct les protocoles de production de chutes que nous aurons élaborés ensemble. 

Restitution / Exposition

A La Limite #1

A la limite, c’est l’exposition de 2 artistes à l’ArtOnef et dans les vitrines alentour, à Graulhet. Dedans dehors, entre ouvert et enfermé.

A la limite, c’est la rencontre de deux œuvres singulières contemporaines, à la marge de l’art conventionné.

Camille Messager propose ses dessins surréalistes et fantastiques, ses visions oniriques en grand format : des êtres surnaturels, hybrides et transgenres, empreints de mythologie autant que de symbolisme.
Son trait noir sur blanc – le plus souvent –, précis et élégant, nous fait voyager entre gravure du XIXe siècle et science-fiction.

ZZ T’Off partage des images jaillies de son laboratoire de sérigraphie, sérielles et uniques — entre reproduction et singularité. Son univers foisonne de portraits en petits formats répétés, malaxés, malmenés, déclinés en couches et surimpressions.
Au gré des accidents de fabrication et du passage du temps, il utilise des objets rouillés et récupérés, marqueurs d’époques définies, pour les confronter ou finalement les allier, entre art brut et art modeste.

Une première exploration de la thématique de la limite, dont le second volet aura lieu en novembre 2021.
A découvrir à l’ArtOnef (16 rue Jean-Jaurès) et dans plusieurs vitrines du centre-ville de Graulhet (Tarn) du 3 au 30 mai 2021.

Du lundi au vendredi : suivez la guide de Volubilo avec votre groupe, sur RV au 05 63 40 97 58 ou contact[at]volubilo.com.

Les samedis et dimanches de 14h à 19h : les artistes vous accueillent à l’ArtOnef.

Consignes sanitaires en vigueur, jauge 17 pers., masque, gel, distanciation. 

Avec le concours des bénévoles de l’association, des Services techniques de la Ville, du Service culturel, de la Politique de la Ville, de l’agglo Gaillac-Graulhet, du Département du Tarn, de la Région Occitanie, du Ministère de la Culture, du CGET, de la SAIF et de l’ADAGP.

Nota :
La notion de limite est issue du langage mathématique en 1735 par Benjamin Robins, en réponse au vertige du calcul infinitésimal et aux questions d’Issac Newton.
Une délimitation arbitraire, un cadre pour se pas se perdre dans l’infini, une terminaison.
Point extrême, ligne mince marquant la fin d’une étendue, la limite est cette marge où s’installent choses, êtres et notions inclassables.

Graphisme affiche : Mika

Appel à résidence artistique Créalab’ 2.0

L’association Volubilo et le FabLab de la MJC / GRAULHET (81)

RESIDENCE CREA’LAB 2.0, Candidatez au plus tard le 14.03.2021 à minuit.

Les objectifs : En partenariat avec le Fablab de la MJC de Graulhet, l’association Volubilo lance un appel à candidatures à l’attention des artistes professionnel.le.s du Tarn pour une résidence de recherche du 19 au 31 juillet 2021 à Graulhet.

Elle a pour but de stimuler les échanges entre les artistes du territoire, le nouveau FabLab et ses utilisateurs, de mettre en valeur la manière dont la création artistique vivante s’empare des outils mis à sa disposition.
Les 2 artistes sélectionné.e.s seront accueilli.e.s du 19 au 31 juillet 2021 (vacances scolaires) dans les locaux de la MJC avec :
– une pièce à leur disposition, dédiée à cette première phase de leur expérimentation.
– un accès illimité aux machines-outils du FabLab jusqu’à la restitution prévue du 14 septembre au 14 octobre 2021.
Obligation présentielle : du 19 au 31 juillet et pour une présentation publique à définir avec les partenaires entre le 10 septembre et le 14 octobre 2021.

Médiation auprès des publics
Chaque artiste devra présenter une œuvre aboutie de son choix en début de résidence, afin d’initier le public de la MJC aux pratiques artistiques, de lui présenter l’acte créateur par l’œuvre. Chaque artiste prévoira un temps de médiation par semaine, pour 2 groupes de Fab’makers constitués par la MJC (1 jour maximum par semaine, par artiste pour des groupes d’ados et d’adultes).
Chaque artiste devra prévoir une restitution de sa recherche, qui sera présentée le 10 septembre sur l’ouverture de saison du service culture, puis du 14 septembre au 14 octobre 2021 dans le hall de la MJC.

Conditions financières
La résidence Créalab’ s’adresse aux artistes d’Occitanie et ne prévoit pas d’hébergement, mais peut proposer une chambre chez l’habitant selon les besoins des artistes sélectionné.e.s.La résidence comprend par artiste :
– Un accès d’un an (pris en charge par Volubilo) aux machines-outils avec l’accompagnement du formateur du Fablab et les consommables disponibles : imprimante et scanner 3D, fraiseuse numérique, découpe laser, brodeuse numérique, et découpe vinyle.
– une bourse de recherche de 750€, et 250€ d’honoraires pour la médiation
– un budget de production de 400€ (pour l’achat de matériel complémentaire, repas et frais de déplacements)

Critères de pertinence
Les candidatures seront évaluées par un Comité de professionnels selon les critères suivants :
– La qualité de l’expérimentation envisagée par le candidat/ la candidate, sa faisabilité et son adéquation avec le Fablab- Le projet d’expérimentation, de médiation et de restitution proposé par le candidat/ la candidate
– La clarté du dossier et l’articulation de la proposition artistique

Pour postuler
Les candidat.e.s doivent résider en Occcitanie, et leur candidature doit comprendre :
– un dossier représentatif de la démarche et du travail de l’artiste (3,5 Mo max.)
– une note d’intention présentant le projet spécifique au Fablab imaginé par l’artiste (recherche, médiation, restitution)
– un curriculum vitae avec les coordonnées complètes de l’artiste : adresse, mail, site internet, numéro de sécurité sociale, Maison des artistes, SIRET
Les candidat.e.s doivent soumettre leur demande par courriel à : contact[at]volubilo.comau plus tard le 14 mars 2021 à minuit.
Le résultat sera communiqué le 5 avril 2021.

Si…

Exposition pour l’espace public, de 5 diptyques  extraits du projet “Mon corps … ce territoire” réalisé par Les Ateliers du Monde, en aout 2020 à Graulhet. 

9 jeunes accompagné.e.s par Mathilde Bardou, Loïc Calmejane et photographié.e.s par Absynthe Takis ont produit  images et textes sur le thème “Mon corps ce territoire”

“Si…” a été composée et imprimée sur bâche par Volubilo. Inaugurée le 16 octobre dernier dans le cadre du parcours artistique autour de l’exposition Frontière(s), elle restera dans les rues jusqu’en décembre 2020.

En ces temps de crise sanitaire, où nous réalisons la fragilité de notre système de santé, autant que de nos libertés “Si…” appelle le spectateur a inventer, la ou les conditions dans lesquelles les “être” ou “ne pas être” exprimés par la jeunesse pourront se réaliser…

Art en Tarn/Paysages

Agnès Novak - Natalie L - Absynthe Takis - Marlyne Blaquart

Du 30 septembre au 24 octobre 2020
Comité départemental du Tourisme 
Hôtel Reynès 14 rue Timbal  – Albi 
14h à 17h30 du mardi au samedi – Entrée libre

Quatre artistes du Tarn proposent leur vison du paysage. Si Agnès Novak, Natalie L’Art et Marlyne Blaquart font la part belle à la peinture avec leur palette riche d’ambiances – précises, naïves et oniriques -, Absynthe Takis met en scène des personnages dans des photographies-événements, faisant surgir le paysage tarnais comme un décor empreint de fantastique.
Quatre talents à découvrir pendant un mois à Albi.

Une exposition préparée par Volubilo, soutenue par le Département du Tarn, en partenariat avec le Comité départemental du Tourisme du Tarn (81).

AGNES NOVAK

NATALIE L

ABSYNTHE TAKIS

MARLYNE BLAQUART

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